Encore appelée phase d’opposition ou phase du non, cette période délicate intervient entre les 18 mois et les 3 ans de l’enfant. Au sein d’Aura groupe, nous préférons la nommer “la phase d’affirmation” puisque c’est une période où l’enfant prend conscience de son individualité et de sa capacité à décider et faire par lui même.
Qu’est ce qui déclenche des crises chez l’enfant ? Comment réagir ?
Morgane, notre Directrice Pédagogique, partage avec nous son savoir et nous livre ses conseils.
Qu’est ce que le terrible two ?
Les facteurs déclenchants
Très souvent, c’est lorsque l’enfant est frustré et lorsqu’on lui dit “non” que les émotions l’envahissent et qu’il ne trouve pas d’autre moyen de les exprimer que par des crise, des pleurs…. Entre 18 et 36 mois, le cerveau de l’enfant est encore immature, il ne maitrise pas ce qu’il ressent. Il n’est absolument pas question de caprice car l’enfant ne manipule pas et ne provoque pas ses parents.
Très important : le comportement de l’enfant n’est pas le même avec ses parents qu’avec les autres membres de famille ou à la crèche. C’est tout à fait normal, son comportement est plus fort, plus intense avec ses figures d’attachement.
Nos conseils
- Etre patient et empathique
Nous sommes humains et il est normal de se sentir dépassé par les comportements de notre enfant. Respirez, comptez à rebours dans votre tête avant d’intervenir.
Parlez à votre enfant : « Je comprends. Tu aimerais manger ce chocolat maintenant et je comprends. » Cela peut permettre, dans certains cas, de désamorcer la situation.
- Donner un cadre et prévenir
« A la fin de l’histoire, il sera l’heure d’aller se coucher ». En fonctionnant ainsi, vous permettez à l’enfant d’aller au bout de son activité, de se préparer et d’intégrer la prochaine étape de sa journée. Il est toujours important d’intégrer des repères spatio-temporels (à l’aide de timer par exemple) pour que l’enfant puisse avoir des repères.
- Offrir des vrai choix
Comme les adultes, votre enfant aura tendance à s’opposer à ce qu’on lui impose. Dans cette optique, proposez-lui le choix tout en maintenant le cadre. Nous savons que le rituel du coucher peut être un moment sensible de la journée, un exemple serait de lui dire « Préfères tu te d’abord te brosser les dents ou aller aux toilettes ? »
- L’inonder d’amour… Encore et toujours
Votre présence, vos mots, vos bras sont et seront toujours essentiels pour votre enfant, quel que soit son âge. Rappelez-vous que cette étape est difficile à passer mais nécessaire au bon développement de votre enfant.